ACHAT N°265146:
17/03/2017 18:50:45
supposons un industriel lyonnais devant expédier des marchandises à cordoba (argentine). cet industriel peut choisir de s'occuper de tout lui même. il traitera donc successivement avec un transporteur terrestre français pour l'acheminement de la marchandise jusqu'à marseille, puis avec un intermédiaire portuaire, puis un transporteur maritime, puis, à nouveau, un intermédiaire portuaire à buenos aires et, enfin, un transporteur terrestre argentin pour le parcours terminal sur cordoba. on voit la somme de recherches et de frais que cela représenterait et, en outre, l'insécurité juridique qui en découlerait pour notre exportateur: car, si la marchandise est endommagée en cours de transport, il sera, selon le cas, amené à plaider à marseille selon le droit français, devant les tribunaux de cordoba selon le droit argentin, ou encore devant la juridiction déclarée compétente par les clauses figurant au verso du connaissement... l'industriel lyonnais dispose d'une seconde solution: s'adresser à un professionnel des transports de sa ville, qui, après étude de son problème, lui proposera de le prendre en charge moyennant telle rémunération. à partir de ce moment, l'exportateur se trouvera déchargé de tout souci, il n'aura plus à s'occuper de rien. c'est son interlocuteur qui s'emploiera à trouver les différents maillons de la chaîne du transport et traiter avec eux. à la tranquillité d'esprit et au gain de temps inhérents à cette seconde formule, s'ajoute un avantage non moins important sur le plan juridique: en effet, si un dommage se produit en cours de transport, à quelque moment que ce soit, l'industriel lyonnais pourra se borner à assigner en france le maître d'œuvre de l'opération, qui répondra envers lui de l'ensemble des participants.