AUTRE N°513625:
27/11/2021 11:04:50
en afrique, les jeunes et les femmes forment les franges des populations les plus frappées par le chômage/sous emploi, notamment des jeunes femmes et hommes issus des couches sociales défavorisées. actuellement, près de 60% de sa population a un peu moins de 25ans (ocde, 2015). malheureusement, le problème de chômage de ces jeunes ralentit considérablement la croissance du continent. en effet, 60% des personnes au chômage en afrique sont des jeunes. le bénin vient parmi les pays de l’afrique de l’ouest présentant des taux de chômage ouvert et caché (sous emploi) ayant atteint une proportion de crise. on parle de près de 360.000 jeunes dont plus de 100.000 diplômés se retrouvent chaque année sur le marché du travail, face à une offre d’emploi presque inexistante (pnud, 2016). seulement 28% de ces jeunes de 18 à 40 ans ont un emploi rémunéré. l’instabilité des revenus a fait monter le taux de pauvreté à 35,2% en 2016 contre 28,5 % en 2002. pour résorber le chômage des jeunes, il a été estimé, pour la période s’étendant de 2000 à
2016, qu'il fallait créer annuellement plus de 380.000 emplois dont plus de 110.000 pour les jeunes diplômés.
ce qui aggrave la situation, c’est que le problème du chômage des jeunes est structurel. en afrique de l’ouest en général et au bénin en particulier, le secteur moderne salarial ne représente en réalité que 5 à 10% des emplois. pourtant, les économies se comportent comme si elles étaient entièrement organisées sur une base de salariat. la vérité est que les entreprises n’ont la capacité d’absorber qu’entre 5% et10% des jeunes à la fin de leur formation tandis que parmi les 90 95% qui n’ont pas pu réussir la transition, quelques 10 à 20% vont opter pour l’accompagnement vers l’emploi (agence française de développement afd). le reste va se diriger vers le secteur informel, domaine de la micro entreprise, qui les place dans les conditions de formation emploi ou d’emplois précaires et où l’on poursuit davantage une logique d’occupation que de rentabilité financière. il y a donc une dissociation profonde entre le système d’éducation et de formation professionnelle et le système productif. ajoutons en plus que le système éducatif fonctionne dans l’ignorance complète des besoins des grandes, moyennes, petites entreprises. et, les politiques macro économiques mises en œuvre orientent ces économies vers une croissance qui ne crée pas d’emplois. mentionnons en plus que, sur cinq nouveaux emplois créés dans ces économies, quatre proviennent du secteur informel
d’après l’afd et la banque mondiale, il n’échappe plus à personne aujourd'hui que, selon les réponses apportées au problème du chômage des jeunes par les gouvernements, la jeunesse sera une grande opportunité ou une bombe à retardement. notons qu’en dehors du chômage et du sous emploi devenus incontrôlables au bénin, ce pays connaît toutes sortes d’insécurités dont les principales sont : les insécurités alimentaire et nutritionnelle, sanitaire, environnementale et des revenus. le chômage et le sous emploi y aggravent l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, et des revenus. des besoins immenses des populations, notamment les plus défavorisées, le département du couffo en tête, émerge de ces vulnérabilités. ces besoins sont encore aujourd’hui non comblés ou mal comblés. et, très vraisemblablement, la satisfaction de ces besoins conduira à la création d’activités et de revenus pour ces populations; à l’amélioration de la qualité de vie et au développement pour les territoires.
nous avançons qu’en raison de leurs potentiels considérables pour la création d’emplois et pour l’entrepreneuriat, l’agriculture et l’élevage définis dans leur sens le plus large, l’artisanat, la santé et l’environnement deviennent, les secteurs prometteurs dans lesquels il faut investir pour valoriser les ressources locales des terroirs du bénin. cela se fera par le maintien de la diversité des ressources locales des terroirs tout en proposant des perspectives de transformation et d’innovation du système agricole, artisanal. par ailleurs, la prooduction des oeufs étant bons pour la santé humaine et surtout pour le bien etre des enfants, n'a pas de promotion dans notre zone alors qu'il y a une forte demande de la part la clientèle. et pour s'en procurer, les clients subissent beaucoup de difficultés et sont encore exposés à plus de risques. ce qui ne leur permet aussi pas de réaliser des bénéficies à la hauteur. c'est au regard de tout ce qui précède, que nous avons pris l'engagement de promouvoir le secteur de l'élevage des poules pondeuses afin de produire en quantité des oeufs pouvant satisfaire la demande de de la clientèle .